lundi 28 avril 2014

Refaire votre toiture.

Les travaux proposés par les couvreurs peuvent être inappropriés, voire dommageables pour votre maison ou autres propriétés. Voici nos conseils pour choisir un entrepreneur compétent.

Difficile de vous en sortir pour moins de 5 000 à 10 000 $ si vous devez refaire la toiture d’une maison de taille moyenne dotée d’un toit en pente. Et à ce prix, vous êtes en droit de vous attendre à ce que le couvreur propose des solutions pertinentes et durables. Or, il n’en va pas toujours ainsi. Nous avons demandé des devis pour la réfection de trois toitures de maisons situées en banlieue de Montréal. Verdict : plusieurs entrepreneurs ne détectent pas les problèmes. Certains proposent même des travaux de plusieurs milliers de dollars quand une intervention de quelques centaines de dollars suffirait !

Voici nos conseils pour vous aider à choisir un couvreur compétent.



Ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans les demandes de soumissions pour la réfection de votre toiture.
Inspectez l’inspecteur !
Pour savoir si le devis qu’on vous soumet est réaliste, vous devez faire vos devoirs. Avant toute chose, relisez le rapport de l’inspection préachat de votre propriété. Y avait-on relevé des éléments à surveiller, comme des corniches obstruées ? Dans ce cas, assurez-vous que l’entrepreneur y portera attention. Puis, regardez bien les trois cas présentés dans les pages suivantes pour relever des questions pertinentes à poser pendant la visite, et pour connaître les pièges à éviter.
Le choix de l’entrepreneur
Faites une présélection : fouillez dans les Pages jaunes, sur le Web ou encore dans le répertoire de l’Association des maîtres couvreurs du Québec pour trouver des entrepreneurs qui œuvrent près de chez vous. Mieux : utilisez le bouche-à-oreille !

Vérifiez ses licences : assurez-vous, auprès du Registre des détenteurs de licence, que les couvreurs présélectionnés possèdent un numéro de licence d’entrepreneur de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Ils doivent aussi détenir la sous- catégorie de licence 1.1.1, 1.1.2, 1.2, 1.3 ou 7. Ce document prouve que les couvreurs ont fourni un cautionnement qui pourrait servir à vous indemniser, par exemple si l’entrepreneur fait faillite avant la fin des travaux. Le numéro de licence RBQ doit figurer sur tous les documents que les couvreurs vous remettent (soumissions, contrats, etc.).

Vérifiez également auprès de l’Office de la protection du consommateur (OPC) que les couvreurs possèdent un permis de commerçant itinérant, obligatoire pour conclure des contrats chez des consommateurs, et ce, même si c’est vous qui avez contacté l’entrepreneur. Pour obtenir ce permis, les entrepreneurs doivent aussi déposer un cautionnement qui pourrait servir à vous dédommager, par exemple s’ils n’exécutent pas les travaux pour lesquels vous vous êtes entendus.

Par ailleurs, avec un contrat de commerce itinérant, vous avez 10 jours pour annuler. Or, sur les 10 entrepreneurs qui ont préparé des soumissions dans le cadre de notre enquête, deux seulement possédaient ce permis. Si vous faites affaire avec un entrepreneur qui n’a pas de permis, la loi vous donne alors un délai qui peut atteindre un an pour annuler le contrat. Par contre, vous n’aurez pas accès au cautionnement puisqu’il n’aura pas été payé.

Obtenez des devis : pour les soumissions, faites appel à au moins trois entrepreneurs. Cela vous permettra de comparer les prix et les travaux proposés.

Réclamez des références : demandez aux entrepreneurs de vous fournir les coordonnées d’anciens clients. Appelez-les et demandez-leur, par exemple, dans quel état le couvreur a laissé les lieux à la fin des travaux, s’il a modifié son plan initial, s’il a offert un bon service, etc.

L’inspection indépendante
En cas de doute quant à la pertinence des travaux proposés, notamment des changements à la ventilation, n’hésitez pas à demander l’avis d’un consultant en toitures ou d’un inspecteur en bâtiment indépendant. Idéalement, ce professionnel doit être membre de l’Ordre des architectes du Québec­, de l’Ordre des ingénieurs du Québec ou encore de l’Ordre des technologues professionnels du Québec­, ce qui l’oblige à respecter certaines normes et à détenir une assurance responsabilité. Ainsi, vous aurez de meilleurs recours si votre inspecteur a été négligent. Prévoyez payer entre 300 et 600 $, une dépense qui peut être particulièrement rentable si votre maison présente des problèmes de ventilation.
La réalisation des travaux
Si possible, les travaux de toiture doivent être effectués au printemps ou à l’été. Les chauds rayons du soleil permettent aux bandes autocollantes des bardeaux de bien adhérer à la surface du toit. Après le 30 septembre, l’entrepreneur doit les coller manuellement, ce qui augmentera la facture.

Le paiement des travaux
L’entrepreneur pourrait vous demander de verser un acompte de 5 à 10 % au moment de la signature du contrat. L’Office de la protection du consommateur recommande de refuser de le faire – à moins qu’il s’agisse d’une très petite somme – au cas où l’entrepreneur ferait faillite. La meilleure stratégie consiste à payer une fois les travaux complétés.

Les recours en cas de problème
Vous n’arrivez pas à régler un différend avec un entrepreneur ? La première chose à faire est de lui envoyer une mise en demeure. S’il ne propose toujours pas de solution, vous pouvez le poursuivre à la Cour des petites créances. Vous devez d’ailleurs obtenir un jugement en votre faveur avant de faire une réclamation à la RBQ, sauf dans le cas d’une faillite. Du côté de l’OPC, un jugement peut être requis s’il est impossible d’établir le montant des dommages au moment de la réclamation.
Conseil
Pour connaître la durée des garanties de toiture, lisez attentivement les documents de garantie que vous trouverez sur les sites des fabricants.

Source:Frédéric Perron

SI VOUS DÉSIREZ  DES CONSEILLES OU PLUS INFORMATIONS: CONTACTEZ-MOI Bernard Dufour Courtier Immobilier 418-559-0456.

 


lundi 14 avril 2014

Hausse des tarifs d'Hydro-Québec: l'Union des consommateurs s'insurge



L’augmentation de 4,3 % des tarifs d’électricité en vigueur depuis cette semaine préoccupe particulièrement l’organisme de défense des consommateurs, notamment parce qu’elle représente une hausse moyenne de 70 $ par année.




«Cette hausse est essentiellement attribuable à des décisions politiques comme le déploiement d’éoliennes, une dépense inutile alors que le Québec nage dans les surplus d’électricité», dénonce Philippe Viel, responsable des communications à l’Union des consommateurs. Comme l’électricité accapare une proportion plus importante du budget des personnes à revenus modestes, celles-ci sont davantage touchées, déplore-t-il.

L’organisme considère qu’il n’est pas justifié ou équitable que le gouvernement utilise un service essentiel comme l’électricité pour créer une «taxe déguisée» destinée à «renflouer les coffres de l’État» plutôt qu’à assurer la saine gestion financière de l’entreprise. D’autant plus que cette taxe frappe tous les ménages de la même façon, peu importe leur revenu.

Surendettement et vie privée
Par ailleurs, l’Union des consommateurs profite de la campagne électorale pour interpeller les candidats sur plusieurs autres enjeux, dont la protection des consommateurs. Elle demande notamment aux politiciens de poursuivre la révision de la Loi sur la protection du consommateur, les travaux ayant été tablettés en 2012. Dans la mire: le projet de loi 24, visant à lutter contre le surendettement des consommateurs et à moderniser les règles relatives au crédit à la consommation. «Il faudrait par exemple hausser le paiement minimum pour les cartes de crédit», précise Philippe Viel.

De plus, les institutions financières doivent se montrer davantage responsables lorsqu’elles accordent des prêts, juge l’organisme. «Elles devraient valider la capacité réelle de payer des emprunteurs, croit Philippe Viel. Pour un prêt hypothécaire, par exemple, elles tiennent comptent du revenu brut plutôt que du revenu net. Elles devraient aussi prendre en considération les dépenses.»

L’organisme estime également qu’il est temps que les élus québécois interviennent sur les enjeux de vie privée. «Les consommateurs partagent de plus en plus des données concernant leur consommation et leur vie privée, sans connaître la portée ou les conséquences de l’utilisation de ces données, maintenant devenues l’objet d’un commerce très lucratif», dénonce le communiqué.

Des incongruités en santé
Sur le plan de la santé, l’Union des consommateurs décrie le fait que le Canada est le pays où les médicaments sont les plus chers au monde, avec la Suisse. De plus, les Québécois paient 100 $ de plus que la moyenne canadienne pour leurs médicaments. Sans compter la multiplication des frais accessoires et la course à la privatisation dans le système de santé, qui tend à augmenter les coûts pour tous.

L’organisme réclame l’instauration d’un régime d’assurance médicament entièrement public pour contrôler les coûts, de même que l’abolition de la taxe santé, qui accapare une part différente du budget en fonction du revenu. Ainsi, une personne gagnant 130 000 $ par an doit payer 200 $, soit 0,15 % de son revenu, alors que celle qui gagne 20 000 $ par an paie 100 $, soit 0,5 % de son revenu. Où est la logique?, demande l’organisme.

Paliers d’imposition
L’Union des consommateurs demande aussi une série de mesures fiscales visant à freiner les conséquences de la course au déficit zéro sur le budget des ménages. «Taxe santé régressive, indexation des frais de scolarité, hausse importante des tarifs d’électricité et de transports en commun, coupures à l’aide sociale, prochainement une hausse des tarifs de garderie, etc. Du même coup, presque rien n’est fait pour lutter efficacement contre la pauvreté ni pour assurer une meilleure redistribution de la richesse», dénonce l’organisme.

Il propose l’ajout de dix paliers d’imposition des revenus des particuliers. «Cela rapporterait un milliard de dollars à l’État», soutient Philippe Viel. L’organisme juge également que l’impôt des entreprises, qui «ont bénéficié de cadeaux fiscaux trop généreux», devrait être augmenté de 15 % afin de récolter 1,22 milliard de dollars supplémentaire. Enfin, il demande le rétablissement de la taxe sur le capital pour les institutions financières, ce qui rapporterait 600 millions de dollars au trésor public.



Source: Nathalie Côté

Dégât d’eau, débordement, Inondation… Êtes-vous couvert?


Murs à refaire, planchers pourris, meubles endommagés… un dégât d'eau peut coûter cher.

Les inondations dues à la crue des eaux ne sont généralement pas couvertes
par les contrats offrant une protection de base. Photo: iStockphoto
Selon le Bureau d’Assurance du Canada, les assureurs canadiens versent plus de 1,3 milliard de dollars par année pour indemniser les victimes de dommages causés par l'eau. Le remboursement de vos frais de réfection dépend de votre contrat d'assurance habitation. Au Québec, les dommages causés par l'eau représentent environ la moitié des montants de réclamations versés en assurance habitation.

Ma police couvre quoi, au juste?
Responsable des affaires publiques au Bureau d'assurance du Canada, Anne Morin souligne que la protection de base offerte par la majorité des polices d'assurance habitation couvre plusieurs dommages causés par l’eau. Par exemple, la plupart des contrats protègent la maison en cas de bris de conduites municipales d’eau potable et lors de dégâts d’eau liés au débordement ou au bris d'installations sanitaires (éclatement de la conduite d'eau, baignoire qui déborde, etc.).

La formule de base comporte également une assurance responsabilité civile pour les dommages corporels et matériels involontaires causés à autrui et dont vous seriez tenu responsable. Cela pourrait être le cas, par exemple, si l’eau qui a débordé chez le voisin du dessous provenait de votre chauffe-eau.

Certains risques nécessitent toutefois des garanties supplémentaires (avenants), notamment pour les débordements d'égouts, l’infiltration de la pluie par le toit et le gonflement de la nappe phréatique.

Catastrophes naturelles
Contrairement à la croyance populaire, plusieurs catastrophes naturelles (regroupées sous l'appellation «Act of God») sont couvertes par les contrats de base, par exemple les tornades, les ouragans, la foudre, la grêle, le verglas et les pluies diluviennes.

Les dommages causés au bâtiment par la chute d’un objet (comme un arbre) ou les dommages causés par un objet alourdi par le poids de la neige ou de la glace sont aussi couverts dans tous les contrats de base. En revanche, l’effondrement de biens lié au poids de la glace ou de la neige n’est couvert que dans les contrats tous risques. Enfin, il est possible de s’assurer contre les tremblements de terre par l’entremise d’un avenant.

Dans la catégorie des catastrophes naturelles, les seuls risques non assurables sont les dommages causés par les mouvements de sol (comme un glissement ou un affaissement de terrain) ou le débordement d’un cours d’eau. «Aucune assurance habitation au pays ne couvre les dommages dus au débordement d'une rivière ou d'un lac», dit Anne Morin.

Confus? Consultez cette section du site Infoassurance.ca et demandez à votre assureur quels sont les types d’inondation couverts par votre police. Lorsque viendra le temps de renouveler votre assurance habitation, prenez le temps de consulter notre guide pratique de l'assurance.
Mieux vaut prévenir que guérir
Première règle simple – mais ô combien importante! – pour diminuer les risques de dégâts d'eau: assurez-vous que toutes les personnes qui habitent la maison savent où se trouve l'entrée d'eau. Cette précaution vous évitera bien des ennuis si une fuite incontrôlable survenait, par exemple si les tuyaux sous le lavabo explosaient et qu'il était impossible de contrôler la fuite.

Ne quittez pas la maison pendant que la laveuse fonctionne; les conséquences d'une fuite sont catastrophiques après seulement quelques minutes.

Assurez-vous que les descentes pluviales se prolongent d'au moins 1,8 mètre du mur de fondation de votre maison et que les drains et gouttières ne sont pas obstrués, par exemple en enlevant les feuilles mortes des gouttières.

L'hiver, chauffez bien la maison pour éviter que l'eau dans les tuyaux se transforme en glace et qu'elle fasse exploser la tuyauterie.

Pour connaître les mesures concrètes à adopter pour diminuer les risques d'inondation dans le sous-sol, consultez cette section du site de l'Institut de prévention des sinistres catastrophiques. De son côté, le site de la Société canadienne d'hypothèques et de logement possède une section spécialement dédiée aux dommages causés par l'eau et la moisissure.


Liste des risques couverts (ou non) par la majorité des contrats offrant une protection de base

• Inondation due à la crue des eaux
Exemple: débordement de la rivière Richelieu en mai 2011.
Non couvert.

• Fuite, rupture ou débordement soudain et accidentel des conduites publiques d’eau potable
Exemple: bris majeur d’aqueduc dans Côte-des-Neiges à Montréal (boulevard Décarie) en avril 2011.
Couvert.

• Fuite, rupture, débordement ou renversement soudain et accidentel des installations sanitaires et installations contenant de l’eau
Exemples: débordement d’un lave-vaisselle ou d'une baignoire, chauffe-eau qui se perce, etc.
Couvert. Exception: fuites, refoulements ou débordements des branchements d’égouts, de fossés, de puisards, de fosses septiques, de champs d’épuration, de fosses de retenue, de drains français, de gouttières, de tuyaux de descente pluviale ou de colonnes pluviales.

• Pénétration, infiltration ou ruissellement des eaux souterraines ou des eaux de surface à travers les murs ou les ouvertures des caves, les fondations, le sol des caves ou les trottoirs

Non couvert. On peut toutefois couvrir ce risque avec l’avenant Dommages d’eau – Eau du sol et égouts.

• Pénétration ou infiltration de la pluie/neige à travers les toits/murs/portes/fenêtres

Non couvert. On peut toutefois couvrir ce risque avec l’avenant Dommages d’eau – Eau au-dessus du sol.

• Gonflement de la nappe phréatique

Non couvert. On peut toutefois couvrir ce risque avec l’avenant Dommages d’eau – Eau du sol et égouts.

• Pourriture sèche et moisissure

Non couvert. Les dommages par la pourriture ou la moisissure sont toutefois couverts s’ils sont directement causés par un sinistre couvert.

• Pollution (émanations, contamination, etc.)

Non couvert.

• Frais de biens déménagés par mesure de précaution

Couvert pendant 30 jours (si sinistre couvert). La limitation de 10 % pour les biens temporairement hors des lieux ne s’applique pas (à noter que le pourcentage peut varier selon les assureurs).

• Frais de déblaiement
Couvert (si sinistre couvert).

• Frais de démolition et remise en état d’une partie intérieure du bâtiment afin de réparer les installations sanitaires ou celles contenant de l’eau

Couvert (si dommage d'eau couvert).

• Frais de démolition et remise en état d’une partie extérieure du bâtiment ou des lieux assurés afin de réparer les appareils et les installations

Non couvert. On peut toutefois couvrir ce risque avec l’avenant Frais de démolition extérieure.

• Frais de subsistance ou valeur locative

Couvert (si sinistre couvert), mais des limites quant aux montants et la durée peuvent s'appliquer.

Pour plus d'informations: Bernard Dufour Immobilier 418-559-0456

Source: Stéphanie Perron